Introduction au Syndrome de Tension Musculaire (STM)

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Avez-vous déjà souffert de douleurs chroniques ou d'autre symptômes "médicalement inexpliqués" pendant une longue période ? Avez-vous déjà tenté les multiples traitements, ceux classiquement proposés, sans réelle efficacité ? Avez-vous déjà entendu des médecins vous dire "on ne retrouve rien au bilan", "vous n'avez pas de maladie" ?

Alors il se peut que vous souffriez du Syndrome de Tension Musculaire (STM). Le STM, ou TMS en anglais (acronyme pour “Tension Myositis Syndrome” ou “Tension Myoneural Syndrome”), est un phénomène qui amène à ressentir de réels symptômes physiques qui ne sont pas dus à une pathologie somatique ou une anomalie structurelle et pour lesquels le bilan diagnostique revient normal. Dans le STM, les symptômes sont générés par des mécanismes psychologiques maintenant bien connus de la psychologie sociale et des Neurosciences.

Il se peut que vous soyez actuellement au bout de vos ressources. Cependant, il persiste un espoir. Nous sommes persuadés de cela car les auteurs de ce Wiki que nous sommes avons nous aussi souffert de douleurs chroniques pendant des jours, des semaines, voire des années. Ce que vous ressentez, nous l'avons également traversé : ce sentiment de désespoir. Nous ne sommes pas tous médecins, bien sûr, donc nous ne pouvons pas vous poser de diagnostic. De plus, chacun est différent. Mais nous sommes là pour vous raconter ce qui a fonctionné pour nous et comment cela a fonctionné, sans chirurgie, sans aiguilles, ni traitement médicamenteux. Nous avons pu nous affranchir de notre douleur grâce à la méthode STM.

Qu'est-ce que le STM ?

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Le Syndrome de Tension Musculaire (STM) est un phénomène décrit au départ par le Dr John E. Sarno, un professeur retraité de la clinique de médecine physique et réadaptation de l'université de médecine de New York, et médecin généraliste à l'institut de médecine physique et réadaptation Howard A. Rusk du centre médical de l'université de New York. Le STM est un syndrome qui amène à vivre de réels symptômes physiques, comme par exemple la douleur chronique, les problèmes gastrointestinaux, et la fibromyalgie, qui ne sont pas la résultante d'une pathologie somatique ou d'une anomalie structurelle, et dont le bilan diagnostique est normal. Dans le STM, l'hypothèse avancée par le Dr Sarno concernant les symptômes douloureux est qu'ils seraient provoqués par une déprivation modérée en oxygène de certains tissus via le système nerveux autonome, en conséquence d'émotions refoulées et de certains événements stressants sur le plan psychologique.

Cela ne veut pas dire que la douleur est "dans votre tête" ou qu'elle n'est pas réelle. Les symptômes du STM sont bien réels, et nous sommes bien placés pour le savoir. Toutes les personnes ayant rédigé et développé ce site internet ont souffert de douleurs chroniques invalidantes et/ou d'autres symptômes. Nous savons donc bien ce que signifie avoir des douleurs de dos, des sciatiques, des troubles musculosquelettiques, la fibromyalgie, le syndrome de fatigue chronique, des migraines, le syndrome du colon irritable et tous ces symptômes. Nous avons consulté des médecins, nous nous sommes tous entendus dire "vous avez une maladie dégénérative des disques intervertébraux, une hernie discale", "vous tapez trop sur votre clavier d'ordinateur", "c'est dû à un effort physique trop intense", ou simplement "c'est l'âge, vous vieillissez". Même après avoir entendu cela, lorsque nous avons appliqué les premières idées mises en avant par le Dr J. Sarno, nous nous sommes libérés de notre douleur et avons pu réinvestir nos vies.

Pour plus d'informations sur le STM, regardez The 20/20 segment on John Sarno and TMS (disponible en anglais uniquement, en cours de traduction pour version française)

Comment se Développe le STM ?

A l'origine même du STM apparaît notre désir d'être de "bonnes personnes", aimées de ceux qui nous sont chers. Ce désir nous conduit à rechercher la perfection dans les différents domaines de notre vie, et de placer les besoins des autres bien avant les nôtres. Nous allons préparer un repas complet entrée-plat-dessert pour notre famille après avoir travaillé 10h dans la journée, parce-que c'est ce que ferait une "bonne mère". Nous allons être la première personne à se porter volontaire pour travailler pendant le week-end, parce-que c'est ce que ferait un "bon employé". Nous allons rester debout toute la nuit pour nous assurer que nos devoirs soient bien faits, parce-que si nous ne le faisons pas, alors nous n'aurons pas accès à un métier convenable. Nos croyances sur ce que doit faire une personne idéale et parfaite influence directement notre comportement au quotidien.

Mais parfois, alors que notre environnement devient de plus en plus stressant, et notre désir de perfection grandit toujours plus, nous développons une certaine rancœur au plus profond de nous vis-à-vis de ces "tâches à effectuer". Il y a des soirs comme ça où vous rentrez à la maison après avoir travaillé plus que ce qu'il n'en faut et où vous ressentez beaucoup de colère à l'idée de devoir par exemple cuisiner pour toute votre famille, alors que votre mari a regardé la télévision toute la soirée. Une partie de nous déteste dire à nos amis que l'on ne peut pas sortir un vendredi soir, parce-que l'on doit réviser pour un examen le lendemain. Quand notre nouveau-né se réveille à 3h du matin pour la quatrième fois d'affilé, une partie de nous ressent de la rage envers cet enfant, de nous réveiller à nouveau si tôt. Ce sont tous des sentiments classiques que l'on peut vivre au quotidien. Cependant, lorsqu'une personne ressent une émotion qui va à l'encontre de ses croyances sur ce que devrait faire une personne idéale et parfaite, la seule option disponible est de refouler cette émotion. Si l'on admet à notre famille ou à notre patron que nous sommes en colère, si l'on admet que faire nos devoirs nous met en rage, nous craignons alors d'être considéré comme une "mauvaise personne". Nous craignons d'être rejeté(e) de ceux que l'on aime ou de ceux dont on souhaiterait recevoir du respect. Si nous ne sommes pas parfaits, nous serons alors indignes d'être aimé(e). Donc au lieu d'admettre que nous sommes en colère envers notre époux(se) qui ne nettoie jamais rien, qui ne fait jamais la vaisselle, nous refoulons cette colère au plus profond de notre inconscient.

Un autre type d'émotion refoulée peut être la culpabilité. Certains d'entre nous ont à s'occuper d'un être cher qui est blessé ou vieillissant. Etre en charge de soins pour une personne qui nous est chère n'est pas chose facile. Si nous ne sommes pas capable de donner ces soins primordiaux, ou des soins que la personne non seulement désire, mais sollicite particulièrement, il se peut que nous ressentions de la culpabilité. Si nous refoulons ce sentiment, surtout lorsqu'aider les gens et faire plaisir sont des valeurs importantes qui nous définissent, cela peut alors nous amener à ressentir de la douleur comme décrite dans le STM.

En continuant à refouler ces émotions, à les renier, nous créons en nous une vive tension émotionnelle, d'une intensité parfois majeure, qui ne fait qu'augmenter au fur et à mesure que s'accumule le stress dans nos vies. Afin de vous empêcher d'identifier ces puissantes émotions de colère, de rage ou de culpabilité que vous avez en vous, notre cerveau primitif, siège de l'inconscient, crée alors des symptômes physiques, comme les maux de dos, les douleurs cervicales, le reflux gastro-oesophagien, de l'anxiété, des symptômes dépressifs, des vertiges, ou encore le syndrome du colon irritable. Ces symptômes permettent ainsi de vous distraire des émotions non désirées en vous focalisant par exemple sur votre dos qui vous fait atrocement mal plutôt que sur votre colère, votre rage ou votre sentiment de culpabilité. Nous développons le STM parce-qu'il nous est difficile d'accepter et/ou de gérer ces émotions.

Traitement

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Il n'existe pas deux personnes semblables dans ce monde. De la même manière, deux personnes souffrant du STM ne récupéreront pas de la même façon. Différentes techniques de traitement de la douleur fonctionneront pour des personnes différentes, et une des clés du traitement du STM est d'identifier quelles techniques vous seront les plus adaptées. De nombreuses personnes ont déclaré utiliser plusieurs approches en même temps. Indépendamment de la technique utilisée, la méthode de traitement pour le STM est basée sur deux principes, que le Dr Sarno définit dans son livre "Healing Back Pain" ("Guérir du mal de dos") :

  1. L'acquisition de connaissances, comprendre la nature de la maladie
  2. La capacité à utiliser ces connaissances et modifier ainsi le fonctionnement de notre cerveau

Tous les traitements standards du STM visent à aider les gens à appliquer l'un ou l'autre de ces principes. Ce qui suit est une liste des techniques que les personnes ayant souffert de douleurs chroniques ont rapportées comme étant utiles dans leur amélioration clinique. Pour rappel, comme le dit Dr Sarno, "il est primordial de voir un professionnel médical de santé avant de débuter cette approche thérapeutique afin d'éliminer toute pathologie grave pouvant être en lien avec vos symptômes".

  • Pensez "psychologique" : Comme mentionné précédemment, le STM est un mécanisme de distraction empêchant toute émotion non désirée de faire surface dans votre conscience. L'idée étant de vous amener à vous concentrer sur vos symptômes plutôt que sur vos émotions. Prenez conscience du temps que vous passez à penser à vos symptômes, à vous soucier du moment où ils reviendront ou simplement à savoir s'ils vont disparaître un jour. Réfléchir selon un point de vue psychologique consiste à diriger votre attention de vos symptômes vers vos émotions. Au lieu de penser "Quand mon dos va-t-il cesser de me faire mal ?", posez vous la question "Qu'est-ce qui me stresse actuellement ?" ou "Quelles émotions suis-je en train de ressentir là, maintenant ?". Réfléchir d'un point de vue psychologique est un moyen d'utiliser vos symptômes comme un signal, le moment pour vous de vous demander quel est votre état émotionnel. C'est un moyen de changer la manière dont vous prenez en compte vos symptômes.
  • Renseignez-vous : En tant que premier principe du programme de réhabilitation du STM, se renseigner sur ce phénomène vous donnera les connaissances dont vous avez besoin pour aller mieux. Lisez un livre sur le STM, les témoignages sur les forums, les Success Stories, les messages du site Thank you, Dr Sarno, notre Wiki, et en ayant regardé le "20/20 segment", vous accéderez à une meilleure compréhension du Syndrome de Tension Musculaire et découvrirez comment vous rétablir de manière durable. Nous vivons dans une société qui traite la douleur chronique comme un problème physique. Afin d'inverser cette tendance, il nous faut acquérir une meilleure compréhension du lien corps-esprit et des mécanismes en jeu entre émotions, stress et symptômes du STM.
  • Reprenez une activité physique : Dans "Healing Back Pain" ("Guérir du mal de dos"), Dr Sarno écrit : La chose qui paraît peut-être la plus importante (mais aussi la plus difficile), est de reprendre une activité physique, y compris les plus intenses. Il peut sembler étrange de redevenir "actif" alors même que vous êtes encore douloureux, mais cela peut être extrêmement bénéfique dans le traitement du STM. En étant actif, vous envoyez des messages à votre cerveau primitif inconscient, lui montrant que vous n'avez pas de problèmes physiques. Ainsi vous irez à l'encontre de la logique "physique" de la douleur. Plus vous serez actif, et plus vous gagnerez en confiance concernant vos capacités. On vous encourage à recommencer doucement cette activité physique, et d'augmenter d'intensité progressivement, au fur et à mesure de votre amélioration physique. Reprendre une activité physique ne veut pas forcément dire aller faire une séance de gym tous les jours. Cela peut se résumer au départ simplement à faire son ménage quotidiennement, aller faire des courses, du shopping, cuisiner, sortir le chien... Si la douleur est présente, rappelez-vous à chaque instant que c'est votre cerveau et non votre corps qui vous joue des tours, et ainsi vous réduirez vos craintes quant au fait de continuer votre activité.
  • Arrêtez tout traitement symptomatique médicamenteux (après avoir demandé l'aide et le conseil d'un médecin qualifié) : Afin d'accepter pleinement votre diagnostic, il est important d'arrêter progressivement et complètement toute approche thérapeutique physique de la douleur, après avoir été examiné par un médecin qualifié, et que toute pathologie physique grave ait été éliminée. Il existe une grande variété de techniques thérapeutiques visant la douleur physique dans le traitement de la douleur chronique. Que ce soit les massages, la thérapie par la chaleur, ostéopathie, ou acupuncture, toutes ces techniques contribuent à focaliser toute notre attention sur les symptômes physiques, plutôt que sur notre santé émotionnelle. Si vous portez des béquilles, des outils ergonomiques, ou tout autre outil permettant de diminuer l'intensité de vos symptômes sans pour autant que la douleur ne cesse, il est recommandé d'arrêter de les utiliser. Si possible, essayez de diminuer voire d'arrêter vos traitements anti-douleur, de tout niveau, avec l'aide d'un médecin. Une récupération complète ne peut arriver qu'à partir du moment où la personne croit pleinement au processus de la méthode STM.
  • Affirmations : Beaucoup de gens ont rapporté que de se répéter des affirmations à soi-même pouvait être d'un grand bénéfice dans l'amélioration des douleurs. Cela revient essentiellement à parler à votre cerveau. Bien que cela puisse paraître assez étrange de se parler à soi-même, nombreux sont ceux qui ont souligné que cela leur permettait de reprendre le contrôle sur leurs pensées et d'avoir un rôle encore plus actif dans leur récupération. Les affirmations sont comme des mantras. Voici quelques exemples : "Je suis calme", "je suis en paix", "chaque jour je me sens mieux". Bien sûr, cette technique ne convient pas à tous et il revient à chacun de choisir parmi toutes celles proposées.
  • Interagissez avec d'autres personnes atteintes du STM : Savoir comment d'autres personnes ayant vécu la même chose ont pu récupérer peut être d'une grande aide dans votre propre récupération. Cela peut aller de poster un commentaire sur un forum à aller voir des séminaires sur le sujet. Notre organisation accueille actuellement un certain nombre d'événements concernant le STM incluant : un groupe de discussion par semaine sur le STM (pour le moment disponible qu'en anglais), des groupes de soutien (disponibles qu'en anglais) et divers liens internet. Apprendre de personnes qui sont passées par là vous aidera sûrement à mieux comprendre ce syndrome.
  • Tenez un journal de bord/une liste : Identifier et comprendre quels facteurs alimentent vos symptômes est la clé de votre amélioration clinique. Beaucoup de gens ont remarqué qu'écrire au sujet d'événements passés et présents, ainsi qu'au sujet de leurs émotions, a été particulièrement bénéfique dans la réduction de leurs symptômes douloureux. Faire une liste des événements et des circonstances ayant potentiellement générés de la colère, de la rage refoulée, a pu être suffisant pour certains pour éradiquer la douleur définitivement. Dr Sarno écrit "vous n'avez même pas besoin de résoudre un problème que vous avez refoulé. Il suffit de l'identifier et dire à votre cerveau inconscient que c'est ce que vous avez refoulé et que c'est ce qui génère votre douleur".
  • Psychothérapie : Pour certains, identifier et gérer leurs émotions refoulées peut paraître extrêmement complexe. Cela peut signifier qu'ils ont un niveau d'anxiété très élevé, ou simplement un passé traumatique plus complexe. Dans ces cas, un professionnel de santé mentale (si possible sensibilisé au STM) peut être bénéfique dans l'accompagnement de la personne à travers ce traitement. Et ce n'est pas parce-que vous avez besoin de voir un psychothérapeute que vous avez échoué dans ce programme.

Pour avoir plus d'éléments sur les façons de s'affranchir de la douleur, voir : Vous Pensez Donc Souffrir du STM ? (So You Think You Might Have TMS, version anglaise)

Arguments Scientifiques

La recherche dans le domaine de la médecine psychosomatique se développe de plus en plus. Jusqu'à maintenant, la plupart des recherches se sont focalisées sur la compréhension de ce qui cause les symptômes de douleur chronique. Cette recherche a montré que la plupart des douleurs chroniques n'ont pas une cause structurelle claire. Une étude faite par Jensen MC et al., dans le prestigieux "New England Journal of Medicine" a révélé que l'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM), prescrit notamment dans le but de rechercher des causes organiques à une douleur, ne permettait pas de repérer de manière précise un patient douloureux en fonction de sa lésion. Sur 98 patients asymptomatiques inclus dans l'étude, 52% avaient un bombement discal, 27% avaient une saillie discale et 1% avaient une extrusion. Cette étude ne retrouve pas de corrélation statistique entre des anomalies de la colonne vertébrale et une douleur au dos. C'est une des raisons pour laquelle le Dr Sarno appelle les anomalies de la colonne vertébrale les "cheveux gris de la colonne vertébrale", faisant l'analogie d'un changement physique sans danger pour notre corps, tout comme peuvent l'être les cheveux gris lorsque l'on est âgé. Durant sa carrière, Dr John E. Sarno a mené deux études de suivi sur ses patients afin d'évaluer l'efficacité de son approche thérapeutique. Dans la première, réalisée en 1982, 177 patients ont été inclus de manière randomisée, dont 76% sans douleur en fin de suivi. La seconde étude a été menée en 1987 et suivait 109 patients qui souffraient de douleurs au dos. A la fin de cette étude, 88% ont noté ne plus souffrir d'aucune douleur. Dr David Schechter a également réalisé une étude de suivi sur ses patients, et a rapporté au taux d'efficacité de 57% parmi 87 patients.

En 2010, Dr Howard Schubiner a mené un essai contrôlé randomisé[1] sur l'efficacité de l'approche concernant le Syndrome de Tension Musculaire (Tension Myositis Syndrome) dans le traitement de patients souffrant de fibromyalgie. Cette étude a été la toute première recherche spécifique au STM à utiliser la technique de l'essai contrôlé randomisé, référence dans la communauté médicale. Dans cette étude ont été inclu 45 femmes souffrant de fibromyalgie. Le traitement comprenait une consultation unique suivie de 3 sessions hebdomadaires de 2h d'informations sur le STM. Après un suivi de 6 mois, 46% des participantes ont rapporté une réduction de l'intensité de leur douleur de 30% au moins. Après ces résultats prometteurs, Dr Howard Schubiner reçut une subvention de recherche de la part du National Institute of Health afin de continuer à étudier l'efficacité de cette approche.

Pour aller plus loin concernant la recherche sur le STM et la douleur chronique, consultez la section Arguments Scientifiques (Medical Evidence, pour la version anglaise)

Références


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--Guilhemcarle (talk) 10:14, 22 September 2015 (UTC)
  1. Hsu, Michael C., Schubiner, Howard, MD, Lumley, Mark A., Stracks, John S., Clauw, Daniel J., & Williams, David A. (2010). Sustained pain reduction through affective self-awareness in fibromyalgia: a randomized controlled trial. Journal of General Internal Medicine, 25(10), 1064-1070